L'automatisation.

Pourquoi s'en occuper maintenant ?

Certains étant assez impatient de me voir terminer mon matériel roulant pourront se demander pourquoi je m'occupe de plusieurs choses à la fois et notamment de l'automatisme alors que je n'ai que très peu de train fabriqué, et pas encore de réseau. Les raisons sont assez simples. Automatiser des trains miniatures qui roulent sur un réseau déjà construit est très compliqué, en général il faut rajouter des choses sur matériel roulant, ou même parfois on se rend compte que la consommation ou non consommation de courant n'est pas compatible avec le bloc système, alors on peut se reporter sur une solution à ILS, auquel cas il faut en général démonter la voie pour placer les ILS en dessous. Les proportions peuvent être encore plus dramatiques pour un réseau métro en tunnel ou en coupe, on risquerait d'abîmer le tunnel!

Le choix du système

J'ai bien sur plusieurs idées dans mon sac pour automatiser mon réseau. le point commun à ces idées reste l'utilisation d'une alim. continu à inertie simple (pas de hacheur), on appuie sur un bouton la tension augmente progressivement, le train accélère, sur un autre bouton, la tension diminue progressivement le train ralenti jusqu'a l'arrêt. Les boutons seront remplacés par des relais pour être commandables par l'automate, et quelques options supplémentaires sont ajoutées, comme une coupure du courant de traction par boucle d'avertisseur d'alarme et pédale de fin de voie, pour éviter que le train finisse dans le mur suite à une fausse manipe.
Pour l'automate proprement dit, restons fidèle au fait maison:

• Je voulais partir sur une solution simple à relais et tempo qui détecte la position du train par pédales ou ILS placées sur la voie. Mais pour commander l'ouverture des portes, le changement de sens au terminus, et aussi contrôler la vitesse réel du train je vous dis pas le nombre de relais !
• Une solution par programmation électronique aurait pu être envisagée, mais je ne m'y connais pas dans ce domaine.
• Alors j'ai voulu allez loin, très loin. Voila, je sais pas mal programmer en Visual Basic sur mon PC. L'idée est que je fasse moi même un programme capable de déterminer la position du train et la vitesse train (là aussi grâce à des ILS placés sous la voie et un petit aimant sous l'un des bogies), en suite le programme agit sur l'alim. et la commande des portes en conséquence. Les temps d'arrêt, les départs seront programmable à souhait. Je dessinerai un Tableau de Contrôle Optique (TCO) sur le logiciel et j'aurais ainsi un vrai PCC sur mon écran ! Plus fort encore j'irai enregistrer les sons de métros réels qui démarrent, arrivent, ouvrent, ferment les portes etc.... je mettrai tous çà en "WAVE" dans le PC et le logiciel pourra les balancer au bon moment puisqu'il connaît la position du train et si celui-ci traction ou freine.
  

Début décembre, me voilà donc parti pour programmer un logiciel capable de faire tout çà. Le problème, c'est l'entrée/sortie. Il me faut quelque chose pour convertir les info du PC en signal exploitable par un relais, et convertir les infos des ILS placés sous la voie en info numérique pour le PC. Mais une carte d'entrée sortie coûte assez chère, alors j'ai trouvé un truc fait maison. Mais pour le tester il me faut une voie d'essai.

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La voie d'essai
Je prend donc la décision de fabriquer une voie d'essai transportable de 3 m 60 en 3 modules d' 1 m 20 chacun démontable et remontable à souhait. Et la nous verrons apparaître des cotes important pour la future norme, comme par exemple :

• La position de chaque trous pour placer les boulons de montages doit être la même sur chaque face des modules.
• La position des voies par rapport au bord du modules devra être la même.
• la longueur du rail qui fait la jointure a été fixé à 120 mm.

Le montage des ILS
Voila qui ne fut pas une mince affaire. Les ILS étant en fait de petit tube de verre, ils sont très fragiles, j'en ai cassés plus d'un. J'ai deux idées différentes pour placer les ILS, soit un une dizaine de cm avant la station pour que le train commence à ralentir, un autre au centre de la station, et un juste avant le point d'arrêt. Evidemment, il va y avoir des essais de placement à faire, avant que le train s'arrête au bon endroit, et cela ne fonctionnera correctement qu'avec le même type de train. Ou 2e solution plus poussée, placer des ILS à intervalle régulier, ce qui permet au logiciel de calculer la vitesse exacte du train, et la position relativement précise, on pourra même indiquer au logiciel le type de train pour qu'il réagisse différemment (en effet mon MF 88 et mon MF67 ne roulent pas à la même vitesse pour une tension donnée), en suite les réglages d'arrêt un peu courts ou longs pourront se faire directement sur le logiciel sans toucher ni au ILS, ni à la voie. C'est cette solution plus gourmande en temps et en ILS que j'ai choisi. Après divers calculs et simulation avec le logiciel, les ILS seront placés tous les 15 cm. De plus il seront placés sous un rail et non pas au centre. En effet j'avais placé le premier au millieu, mais celui-ci était actionné par l'aimant permanent du moteur tenchodo ce qui n'ai pas eu le but recherché.

Les essais
Après plusieurs soirées pour monter 8 ILS sous la voie de premier module, enfin les essais !

Après quelques petites modifications sur le logiciel (notamment des problèmes de micro-rebonds avec les ILS), et bien cela fonctionne ! J'ai fait des essais en faisant rouler le train à la main car l'alim. à inertie n'est pas terminée. Le logiciel me calcule instantanément la vitesse du train (ici 47km/h) grâce à l'impulsion qu'il reçoit tous les 15 cm (la distance divisée par le temps est égal à la vitesse), et à chaque impulsion il incrémente (ou décrémente selon le sens) un compteur symbolisant la position du train.

Rendez-vous dans quelques semaines quand les ILS seront montés sur les 3 m 60 de voie et que l'alim. à inertie sera terminée.....